Dans cette nouvelle série d'articles, je vous propose une approche simple sur la signalisation ferroviaire britannique au travers d'exemples concrets reproduits sur le réseau. Dans ce premier exemple nous allons aborder le cas du signal de "répétition" ou "repeating signal" en anglais.
Exemple de signaux de répétition. |
Lorsque l'observation d'un signal est rendu difficile par la
configuration de la ligne, un signal supplémentaire peut être installé pour
donner au conducteur du train qui s’approche une meilleure information.
Les
signaux en double installés à la même position sont appelés signaux
«co-agissant», tandis qu'un signal supplémentaire placé en amont du signal qu'il répète est connu comme un signal de
« répétition ».
C’est ce second cas qui est représenté sur le réseau. Les signaux de répétition à bannière sont
implantés à l'approche de certains signaux qui ont une visibilité restreinte
(par exemple en raison de la courbure de la ligne, des bâtiments, des ponts ou
des tunnels), afin de fournir des informations avancées sur l'aspect du signal.
Sur la photo ci-dessus nous voyons un signal de répétition double placé juste avant un pont qui limite la visibilité sur le signal que l'on aperçoit au fond.
Leur signification est la suivante :
Bannière fermé : Le signal principal
auquel il s'applique impose l’arrêt du train.
Bannière ouverte : le signal
auquel il s’applique est lui aussi ouvert, le train peut circuler. Par exemple
un conducteur qui s'attendait à trouver le signal principal fermé, mais qui
reçoit en amont des informations précoces que le signal est en fait ouvert,
pourra accélérer plus tôt, ce qui profitera aux performances du train.
Voici, ci-dessous, l'exemple de signal de répétition installé sur le réseau.
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